Connaissez vous le sommeil paradoxal ?
Il fait partie du cycle du sommeil, il est très important pour le sommeil d’un enfant ou adulte.
Dans cet article, nous expliquons tout sur le sommeil paradoxal entre sommeil, réveil et comment reprendre un temps de sommeil normal.
Qu’est-ce que le sommeil paradoxal ?
Le sommeil n’est pas en soi un moment de ‘léthargie’ entre le coucher et le réveil.
Il fait l’objet de tout un ensemble d’événements répartis dans un cycle : le cycle du sommeil.
Le cycle du sommeil est constitué de trois phases principales comme indiqué dans notre précédent article. Il s’agit du sommeil lent léger, du sommeil lent profond, et du sommeil paradoxal. Le sommeil paradoxal est celui qui nous intéresse. Il désigne la partie, ou l’étape du sommeil à laquelle nous rêvons le plus.
C’est à cette phase que le rythme cardiaque et la respiration s’accélèrent en fonction du rêve vécu. L’adjectif ‘paradoxal’ trouve son sens dans le paradoxe qui règne entre l’état de sommeil profond et les signes d’éveil présentés pendant les rêves.
Différence avec le sommeil profond
Le sommeil paradoxal est précédé du sommeil profond. Le sommeil profond est la phase du sommeil où les rythmes cardiaque et respiratoire sont stables.
Il y est difficile de se réveiller et c’est à cette phase que l’on récupère le plus de la fatigue emmagasinée, car tout l’organisme se retrouve dans un état de complet repos.
La différence avec le sommeil paradoxal est alors que celui-ci est plutôt mouvementé pendant que le sommeil profond est calme et apaisé.
Que se passe-t-il durant notre sommeil paradoxal ?
Le sommeil paradoxal n’est pas seulement marqué par les rêves. C’est une étape du sommeil où le fonctionnement de l’organisme connaît de véritables modifications.
Notre cerveau est en activité
Durant le sommeil paradoxal, l’activité cérébrale est très intense. On dirait même que la personne qui s’y trouve est éveillée en se basant sur son activité cérébrale. Selon des scientifiques, cette énorme activité du cerveau pendant le sommeil participerait à l’amélioration de la mémoire et à la consolidation de la résistance aux chocs émotionnels.
Nous rêvons durant cette phase
Le sommeil paradoxal est ce moment du sommeil où nous rêvons le plus. Ceci dit, des rêves ne sont pas impossibles aux autres étapes du cycle du sommeil. La différence est que c’est à cette phase que nous faisons nos rêves les plus intenses et les plus ‘concrets’.
De ces nombreux rêves que nous faisons, notre mémoire ne s’active qu’à conserver quelques-uns. C’est cet état de choses qui pousse certaines personnes à affirmer qu’elles ne rêvent jamais. Leur mémoire ne s’active pas toujours pour leur faire se souvenir des rêves qu’ils ont eus.
Nos yeux bougent derrière les paupières
Chose intrigante, entre autres, pendant le sommeil paradoxal, les yeux font des mouvements rapides derrière les paupières. En effet, le corps et le cerveau étant en intense activité, les yeux suivent le mouvement et bougent derrière les paupières. Cela donne l’impression d’être les yeux ouverts pour regarder le rêve que l’on vit.
Notre organisme est déréglé
Pendant le sommeil paradoxal, notre organisme subit tellement de modifications qu’il s’en retrouve déréglé. En effet, le sommeil est censé être un moment de repos de l’organisme complet.
Or, à l’étape du sommeil paradoxal, le corps et le cerveau sont en pleine activité et cela constitue une perturbation pour l’organisme. Ainsi, les fonctions de régulation de l’organisme comme le pouls, la pression artérielle et la respiration sont instables.
Cela ne donne pas lieu à une situation dangereuse quand même. Toute cette situation est bien gérée par l’organisme de telle sorte qu’elle ne nous crée pas des dommages.
Le sommeil paradoxal chez le bébé
Le sommeil paradoxal est pour le bébé, la première étape de son cycle de sommeil. C’est pour lui, le sommeil agité. A cette phase, le bébé fait des mouvements du visage (des mimiques) et des mouvements corporels comme s’il était en train de se réveiller.
Cependant, il n’en est rien et il est plutôt déconseillé de réveiller le bébé durant cette phase ? En effet, c’est grâce à son sommeil agité que ses circuits nerveux se mettent en place et il commence à ressentir des émotions et à les communiquer avec les autres.
Il est important de rappeler qu’il ne faut surtout pas réveiller le bébé en remarquant des signes qui font croire qu’il est éveillé. Quand il se sera réveillé entièrement, il sera tout calme, ou il pleurera pour manifester un besoin.
Les éléments qui perturbent le sommeil paradoxal
Le sommeil paradoxal étant déjà très mouvementé, il peut être perturbé par de nombreux facteurs externes à l’organisme. Ces facteurs externes sont cependant entraînés dans l’organisme par l’activité de l’homme.
L’alcool
L’alcool n’est en rien utile au sommeil bien qu’il fasse dormir certains. Le sommeil permet de s’endormir plus rapidement et de dormir plus profondément. Ainsi, il écourte la durée du sommeil paradoxal qui est pourtant très important pour l’organisme.
L’alcool nuit à la respiration durant le sommeil et engendre par là des ronflements. Et tous ces facteurs combinés font que le sommeil paradoxal est fortement perturbé par la prise d’alcool.
Antidépresseur
Les antidépresseurs sont des produits qui sont pris pour faciliter une certaine tranquillité à l’organisme. Ainsi, ils agissent sur le système nerveux central en modifiant le cycle du sommeil.
Les antidépresseurs étant chargés de faire dormir plus profondément l’individu afin qu’il oublie l’objet de sa dépression, ils retardent considérablement la survenue de la phase du sommeil paradoxal.
Autrement dit, les antidépresseurs augmentent la latence du sommeil paradoxal. Il peut même arriver que l’on ne sente presque rien durant le sommeil paradoxal si les doses d’antidépresseurs consommées excèdent les normes. Cela se révèle dangereux pour la santé, tant sur le plan physique que sur celui mental.
Obésité
L’obésité ne rime pas du tout bien avec un sommeil de bonne qualité. Il en est ainsi, car une personne obèse est plus encline à avoir un sommeil perturbé.
Cela s’explique par la difficulté de l’obèse à gérer son surpoids. Et ce surpoids lui causera un inconfort qui a des répercussions sur la qualité ainsi que la durée de son sommeil.
De ce fait, le sommeil paradoxal sera fortement touché. L’individu ne pourra donc pas bénéficier de cette partie fortement réparatrice qu’est le sommeil paradoxal pour la régulation de l’activité de son organisme.
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